Les blogueurs Kevin Drum et Andrew Sullivan abordent ici et ici la question du relativisme de la droite à propos de la torture, qui tranche avec son absolutisme vis-à-vis du sexe. Ainsi, même si les lois américaines et internationales l'interdisent, la torture peut être justifiée dans certains cas, selon les apologistes de l'administration Bush, car elle aurait permis d'arracher aux supects d'Al-Qaeda de précieuses informations (sur ce dernier point, je vous invite à lire cet article, qui donne à penser que nous ne saurons probablement jamais ce qu'il en est vraiment).

Les tenants de la droite étaient évidemment moins bienveillants à l'égard de Bill Clinton, qu'ils ont tenté de destituer pour parjure dans une cause civile. Officiellement, ce n'était pas la relation sexuelle du président avec Monica Lewinsky qui les troublait, mais bien le fait que celui-ci ait enfreint la loi en mentant sous serment. «Aucun président n'est au-dessus de la loi», répétaient-ils. Vraiment?

P.S. : L'organisation progressiste MoveOn.org vient de réaliser cette pub exhortant le ministre de la Justice Eric Holder à instituer une enquête sur les méthodes d'interrogatoire approuvées par l'administration Bush et pointant du doigt Dick Cheney :