À sa première rencontre avec Vladimir Poutine, Barack Obama n'a pas plongé son regard dans celui de son hôte pour y découvrir une âme à son goût, comme l'avait fait son prédécesseur en pareilles circonstances. Il a tout de même salué le «travail extraordinaire» de Poutine au Kremlin puis comme premier ministre, à l'issue d'un petit déjeuner entre les deux hommes. Disons que le président américain s'était montré moins élogieux avant son arrivée en Russie en déclarant à l'Associated Press que Poutine avait «un pied dans la vieille manière de conduire les affaires, et un pied dans la nouvelle».

On trouve ici un compte rendu de la deuxième journée d'Obama en Russie, au cours de laquelle il a notamment prononcé un discours à l'école de commerce de Moscou. Je cite deux extraits de cette allocution :

«Si la menace du programme nucléaire et balistique de l'Iran est éliminée, la raison motrice de la défense antimissile en Europe le sera aussi.»

«L'Amérique veut une Russie forte, prospère et pacifique. Sur les questions fondamentales qui feront ce siècle, les Américains et les Russes partagent des intérêts communs qui forment une base de coopération.»

La veille, Obama et son homologue russe, Dmitri Medvedev, avaient conclu plusieurs accords, dont l'un portant sur la réduction des arsenaux nucléaires russo-américains. On trouve ici une analyse de sa visite à Moscou durant laquelle le président américain souhaitait restaurer la relation dégradée entre la Russie et les États-Unis.

(Photo AP)