Dans un discours combatif, Barack Obama a nargué les républicains aujourd'hui, les invitant à tenter d'abroger sa réforme de la santé après en avoir énuméré les bénéfices. Je cite un extrait de son allocution prononcée devant une foule enthousasite d'Iowa, un État où sa campagne présidentielle a pris son envol (voir vidéo ci-dessus) :

«Et maintenant qu'elle a été adoptée, ils ont déjà promis de l'abroger Ils vont vraiment faire campagne sur une annulation d'ici à novembre. Eh bien ce que je dis, c'est allez-y. S'ils veulent se battre, on peut se battre. Parce que je ne pense pas que les Américains vont accepter de laisser le secteur des assurances reprendre le contrôle. Cela a déjà été le cas, et on ne reviendra pas en arrière. Ce pays est prêt à aller de l'avant.»

Le président a également ironisé en évoquant la nature hyperbolique des discours de ses adversaires.

«Lorsqu'on allumait la télévision, on voyait les mêmes gars qui affirmaient que ce serait la fin du monde si le projet de loi était adopté. Je n'exagère pas. Des chefs républicains qui qualifiaient l'adoption du texte d'Armageddon. La fin du monde tel que nous le connaissons.

Alors, après avoir promulgué la loi, j'ai regardé autour de moi pour voir si des météorites étaient en train de tomber, ou des crevasses en train de s'ouvrir. Eh bien, en fait, c'était une belle journée. Les oiseaux chantaient, les gens marchaient dans les rues de Washington, et les gens avaient toujours leurs médecins.»

P.S. : Après un léger contre-temps, le Sénat a adopté, par 56 voix contre 43, le texte de 40 amendements accompagnant la loi sur la réforme de la santé promulguée par le président mardi. La Chambre des représentants entend adopter le même texte plus tard aujourd'hui avant de l'envoyer pour promulgation au président.