Les élus de la Chambre ont voté sur ce texte par 277 voix contre 148, mais la mesure avait besoin d'être adoptée par une majorité des deux tiers en vertu d'une procédure excluant tout amendement. Les dirigeants républicains, dont la gestion d'un vote de routine a été ridiculisée par leurs adversaires démocrates, devront tenir un vote à la majorité simple d'ici la fin du mois.

Comme on peut le lire dans cet article, sept des 26 républicains opposés à la reconduction du Patriot Act sont issus du Tea Party. La loi antiterroriste a été adoptée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

L'administration Obama n'était pas opposée au projet de loi de la Chambre, même si elle préfère le texte du Sénat, qui vise à reconduire les trois mesures controversées du Patriot Act jusqu'en 2013.

Une des mesures autorise la «surveillance mobile» des communications de suspects utilisant plusieurs lignes téléphoniques. La seconde permet au gouvernement d'accéder à «toute donnée tangible» concernant un suspect, comme des courriers électroniques ou des fichiers de lecteurs des bibliothèques. La troisième autorise la surveillance de suspects de terrorisme qui n'appartiennent pas à un groupe terroriste.

Au Sénat, Rand Paul, un des héros du Tea Party, pourrait s'opposer au projet de loi voulu par les dirigeants démocrates et la plupart de ses collègues républicains.