Barack Obama regrettera-t-il un jour d'avoir laissé Nicolas Sarkozy prendre les commandes d'une intervention à hauts risques en Libye? La réponse viendra en temps et lieu. En attendant, je cite un extrait de la déclaration du président français après le début des frappes de l'aviation de son pays contre les positions du régime libyen :

«Aujourd'hui, nous intervenons en Libye sur mandat du Conseil de sécurité de l'ONU. Avec nos partenaires, notamment nos partenaires arabes, nous le faisons pour protéger la population civile de la folie meurtrière d'un régime qui, en assassinant son propre peuple, a perdu toute légitimité. Nous intervenons pour permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin. Il ne saurait être privé de ses droits par la violence et par la terreur.»

Dans article, le Washington Post donne à entendre que les États-Unis ne joueront qu'un rôle de soutien dans une intervention dont les principaux acteurs devraient être la France, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis. On verra bien...

(Photo Reuters)