Le 30 mars 2011 : dans son premier discours depuis le début de la contestation dans son pays, le président syrien Bachar al-Assad dénonce «un très grand complot venu de l'extérieur». «Le pays fait face à une conspiration qui vient de l'étranger mais aussi de l'intérieur du pays. Les personnes derrière cette tentative de déstabilisation mélangent trois éléments : les conflits religieux, les réformes et les besoins quotidiens du peuple», déclare l'homme fort de Damas.

Le 18 avril 2011 : dans un article publié à la une, le Washington Post révèle que le département d'État américain a financé en secret des groupes d'opposition et une chaîne diffusant des programmes critiques à l'égard du régime syrien. Le Post cite des câbles diplomatiques diffusés par WikiLeaks à l'appui de ses allégations.

P.S. : Comme on peut le lire dans cette dépêche de Reuters, les manifestations se poursuivent en Syrie, prenant chaque jour un peu plus plus d'ampleur.