La femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement a intenté une poursuite pour diffamation contre le New York Post et quatre de ses journalistes, qui l'ont dépeinte comme une prostituée dans des articles publiés du 2 au 4 juillet.

Citant des sources anonymes proches des enquêteurs de la défense, les journalistes du Post avaient laissé entendre que la plaignante avait l'habitude de monnayer des services sexuels auprès de certains clients du Sofitel de New York. Le tabloïd avait également mis les accusations de la femme de chambre sur le compte du refus de DSK de la payer pour la fellation qu'elle lui avait faite.

Je cite un extrait de la plainte déposée devant un tribunal du Bronx :

«Toutes ces déclarations sont fausses, ont exposé la plaignante à l'humiliation, au mépris et au ridicule partout dans le monde en la dépeignant comme une prostituée ou une femme qui vend son corps pour de l'argent, et constituent de la diffamation et du libelle.»

La plainte ne précise pas le montant des dommages réclamés par la plaignante.