Rezwan Ferdaus, un citoyen américain de 26 ans et un diplômé de l'Université Northeastern au Massachusetts, voulait remplir d'explosifs des avions en modèle réduit téléguidés et les diriger sur le Pentagone et le Capitole à Washington, selon la justice américaine, qui a procédé cet après-midi près de Boston à l'arrestation du présumé djihadiste.

Le public américain n'a jamais été en danger puisque tous les soi-disant complices de Ferdaus étaient en réalité des agents ou des informateurs du FBI. Certains d'entre eux prétendaient être des membres d'Al-Qaïda. Selon la justice américaine, Ferdaus aurait modifié pour eux des téléphones portables en pensant que les appareils serviraient de détonateurs pour des bombes artisanales utilisées contre des soldats américains en Irak ou en Afghanistan.

Selon la justice américaine, Ferdaus était heureux d'apprendre en juin 2011 qu'il avait contribué ainsi à tuer des soldats américains en Irak. Il s'agissait d'un mensonge.

Ferdaus aurait-il planifié un complot contre Washington sans l'aide ou l'encouragement d'agents secrets du FBI? C'est cette question qui m'incite à mettre des guillemets entre le mot déjoué dans le titre qui coiffe ce billet.