Avant de succomber à une crise d'asthme alors qu'il était en reportage en Syrie, le correspondant du New York Times Anthony Shadid a écrit un dernier article sur Said Ferjani, dont le parti islamiste est aujourd'hui à la tête du gouvernement tunisien. J'en cite un court extrait :

«Vingt-deux ans plus tard, quand M. Ferjani, est retourné dans son pays, il a compris sa mission : construire une démocratie, dirigée par des islamistes, qui serait un modèle pour le monde arabe. "C'est notre test", dit-il.»