Selon ce compte rendu du New York Times, les juges de la Cour suprême semblent être prêts à valider une partie centrale de la loi controversée de l'Arizona sur l'immigration, celle qui autorise les policiers à vérifier le statut de tout individu qu'ils arrêtent s'ils ont des raisons de croire que cet individu pourrait être un clandestin.

Les adversaires de la loi considèrent que cette mesure ouvre la porte au délit de faciès. Mais la question du profilage ethnique ou racial n'a pas fait partie des arguments présentés par l'avocat de l'administration Obama, Donald Verrilli. Celui-ci a essentiellement fait valoir que l'Arizona avait outrepassé ses pouvoirs en légiférant sur l'immigration, une question sur laquelle le gouvernement fédéral a une compétence exclusive à son avis.

Même la première juge hispanique de la Cour suprême, Sonia Sotomayor, a accueilli avec scepticisme les arguments de Verrilli, selon le Times.