Accusé par Barack Obama et ses alliés démocrates d'avoir été un «pionnier des délocalisations» à l'époque où il dirigeait la société d'investissement Bain Capital, Mitt Romney a retourné le compliment au président aujourd'hui en lui donnant un nouveau titre : «outsourcer-in-chief».

Selon Romney, Obama et son administration ont versé des subventions à des compagnies énergétiques américaines qui ont fabriqué des produits à l'étranger, dont des panneau solaires au Mexique. Je cite la déclaration de l'ancien gouverneur du Massachusetts, qui faisait campagne aujourd'hui au Colorado :

«Ce président a délocalisé bon nombre d'emplois américains lui-même, investissant de l'argent dans des compagnies énergétiques - solaires et éoliennes - qui ont fini par fabriquer des produits à l'extérieur des États-Unis. S'il a un outsourcer-in-chief, c'est le président des États-Unis, pas le gars qui tente de le remplacer.»

Le comité national du Parti républicain a appuyé la réplique de Romney en dévoilant un nouveau site internet détaillant les délocalisations d'emplois à l'étranger auxquelles Obama aurait contribué.