Depuis décembre, la Syrie a été le théâtre d'au moins 35 attentats à la voiture piégée et de dix attentats suicide confirmés, dont quatre ont été revendiqués par Al-Qaïda, selon cet article du New York Times, qui voit là la preuve que des membres du réseau fondé par Oussama ben Laden et d'autres extrémistes musulmans «tentent de détourner» la rébellion contre le gouvernement de Bachar Al-Assad.

Selon le Times, plusieurs des militants radicaux sont des sunnites originaires d'Irak, qui vouent au régime syrien la même haine qu'ils nourrissent à l'égard du régime irakien dominé par des chiites.

Je cite l'analyse d'un expert interviewé par le Times :

«L'émergence de cellules terroristes liées à Al-Qaïda et luttant contre le régime pose des risques pour les États-Unis et représente un défi pour ceux qui appellent à l'appui matériel de l'opposition armée.»