«Jusqu'ici, je n'ai pas donné l'ordre d'intervenir militairement» en Syrie. Mais «si nous commencions à voir des quantités d'armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation.»

Ainsi parlait Barack Obama en août dernier, avertissant la Syrie de ne pas franchir sa «ligne rouge». Aujourd'hui, la Maison-Blanche a envoyé une lettre aux leaders du Congrès dans laquelle elle souligne que les agences de renseignement américains ont conclu, avec «des degrés divers de certitude», que la Syrie a utilisé des armes chimiques.

La Maison-Blanche précise cependant que le président avait besoin d'une preuve plus convaincante avant de décider de la marche à suivre en Syrie.

Pour le sénateur John McCain, il ne fait pas de doute que la Syrie a franchi la «ligne rouge». Il recommande au président d'armer les rebelles, d'imposer une zone d'exclusion aérienne en Libye et de redoubler ses pressions sur la Russie pour qu'elle abandonne son allié syrien.