Les deux scandales - le ciblage de groupes conservateurs par l'IRS et la saisie secrète de relevés téléphoniques de l'Associated Press par le ministère de la Justice - semblent donner raison aux critiques de Barack Obama : sous sa présidence, le gouvernement est plus envahissant que jamais.

Il s'agit d'un drôle de paradoxe puisque l'homme à la tête de ce gouvernement donne ces jours-ci l'impression d'être un spectateur impuissant. Six mois après sa réélection, il ne parvient à imposer ses volontés ni au Congrès ni au Moyen-Orient, et il jure n'avoir joué aucun rôle dans les deux scandales qui risquent de paralyser sa présidence pendant plusieurs mois.

Barack Obama a tenté de reprendre la main hier, comme je l'ai expliqué dans ce billet, et il poursuivra cette démarche aujourd'hui à l'occasion d'une conférence de presse. Qui sait, dans six mois, les médias et le public jetteront peut-être un regard différent sur ce qui est probablement la pire semaine de la présidence de Barack Obama.

Mais il reste que le président est aujourd'hui un homme frustré dont le programme est en péril. Selon cet article du New York Times, il lui prend même l'envie parfois d'imiter Warren Beatty dans le film Bulworth, où un sénateur joue le jeu de la franchise totale, comme dans cette scène :