Malgré de vaillants efforts, les républicains n'ont pas été capables d'établir un lien entre la Maison-Blanche et l'utilisation de critères inappropriés par des agents du fisc américain (IRS) pour identifier des groupes liés au Tea Party ou au mouvement patriote qui réclamaient une exemption fiscale.

Or, cette affaire est en voie de virer à la farce après que des documents de l'IRS ont fait surface hier démontrant que les groupes conservateurs n'étaient pas les seuls à faire l'objet d'un «ciblage». Ces documents indiquent en effet que des groupes comportant les mots «progressiste», «Occupy» et «territoires occupés», entre autres, ont également été ciblés en vue d'un contrôle accru de leur demande, comme on peut le lire dans cet article du New York Times.

La question que se posent aujourd'hui plusieurs parlementaires démocrates est celle-ci : pourquoi l'enquête du vérificateur général du Trésor qui a permis de découvrir le soi-disant ciblage des groupes conservateurs n'a pas mentionné que cette pratique s'étendait aux groupes progressistes, gauchistes ou pro-palestiniens?

La réponse mettra peut-être fin à ce qui semble être devenu une farce.