Entendons-nous : Bill de Blasio n'est pas le premier candidat à une élection aux États-Unis à mettre de l'avant les membres de sa famille dans sa campagne ou ses pubs électorales.

Et pourtant, le nouveau meneur dans la course à la mairie de New York vient d'être accusé par l'homme auquel il veut succéder de mener une campagne «raciste». Je cite dans le texte un extrait d'une interview que Michael Bloomberg a accordée à un journaliste de l'hebdomadaire New York :



Then there's Bill de Blasio, who's become the Democratic front-runner. He has in some ways been running a class-warfare campaign-

Class-warfare and racist.

Racist?

I mean he's making an appeal using his family to gain support. I think it's pretty obvious to anyone watching what he's been doing. I do not think he himself is racist. It's comparable to me pointing out I'm Jewish in attracting the Jewish vote. You tailor messages to your audiences and address issues you think your audience cares about.

Depuis le début de la course à la mairie de New York, de Blasio fait campagne en compagnie de sa femme d'origine antillaise et ses enfants métis. Dans l'une de ses pubs, son fils Dante rappelle l'opposition de son père à la pratique policière baptisée «stop-and-frisk» qui, selon ses dires, cible «injustement les personnes de couleur».

De Blasio se présente comme l'anti-Bloomberg, promettant de s'attaquer aux inégalités économiques qui se sont accentuées selon durant les années au pouvoir du maire milliardaire.