Journée de primaires à New York : les électeurs démocrates et républicains vont aux urnes pour choisir le candidat de leur parti pour l'élection à la mairie de la ville.

S'il faut se fier aux sondages (ici et ici), Bill de Blasio devrait l'emporter chez les démocrates devant Bill Thompson, Christine Quinn et cie. De Blasio se présente comme le candidat le plus progressiste, une sorte d'anti-Bloomberg qui promet de s'attaquer aux inégalités économiques de la ville.

La victoire de de Blasio représenterait une surprise de taille. Il y a à peine quelques mois, Quinn menait largement dans les sondages et semblait en bonne voie de devenir la première femme (et la première lesbienne) élue à la mairie de New York. Mais la présidente du Conseil municipal a perdu de l'altitude au cours des dernières semaines, sa cote de popularité chutant tout particulièrement chez les femmes.

Pourquoi? Sarah Lerner tente de répondre à cette question dans ce texte. Comme le souligne l'une des interlocutrices de Lerner, Quinn aura peut-être signé son arrêt de mort politique en orchestrant le vote du Conseil municipal qui a permis à Michael Bloomberg en 2009 d'ignorer la limite de deux mandats à la mairie de New York.

Mais se peut-il également que son image de femme pushy (insistante, agressive) ait nui à Quinn? Certain(e)s de ses partisan(e)s ne manqueront pas de soulever la question du sexisme si l'unique candidate féminine en lice essuie la défaite.

Chez les républicains, Joe Lhota, ex-président de l'Autorité métropolitaine de transport et ex-bras droit de Rudolph Giuliani, devrait l'emporter facilement.