À l'approche du 31 mars, date butoir des négociations entre le groupe P 5+1 et Téhéran sur le programme nucléaire iranien, 47 sénateurs républicains ont envoyé une lettre outre aux dirigeants iraniens en les avertissant qu'un accord risquerait de ne pas survivre au départ de Barack Obama de la Maison-Blanche. Je cite un extrait de la missive :

«Le prochain président pourrait révoquer ce genre d'accord d'un simple trait de plume et les futurs membres du Congrès pourraient en modifier les termes à tout moment. Le président Obama quittera ses fonctions en janvier 2017, alors que la plupart d'entre nous seront toujours en fonctions bien au-delà - peut-être pour des décennies.»

Contrairement aux sénateurs républicains, les partisans du contrôle des armes et des négociations en cours estiment que les dirigeants américains ne pourraient pas facilement revenir sur un accord conclu entre le groupe P 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) et Téhéran.

Les sénateurs républicains espèrent néanmoins que leur lettre ouverte convaincra les dirigeants iraniens de la fragilité d'un accord éventuel, selon cette analyse de Josh Rogin.