Qu'ont en commun Hillary Clinton, Bernie Sanders et Donald Trump : ils sont tous opposés au Partenariat transpacifique, cet accord qui vise à libéraliser le commerce et les investissements entre 12 pays autour du Pacifique, dont les États-Unis, le Canada et le Japon.

L'ancienne secrétaire d'État, qui a contribué à jeter les bases de cette entente conclue lundi, a annoncé qu'elle rompait avec Barack Obama sur cette question lors d'une entrevue qui sera diffusée ce soir sur PBS. Même si elle n'a pas employé le langage condescendant de Trump pour dénoncer l'accord, la candidate démocrate à la présidence ne veut pas se mettre à dos les grands syndicats et les progressistes américains et en pleine course à l'investiture démocrate pour la Maison-Blanche.

«En date d'aujourd'hui, je ne suis pas en faveur de ce que j'ai appris» au sujet du PTP, a déclaré Clinton, déplorant notamment l'absence de mécanisme pour empêcher la manipulation des devises. «Je ne crois pas que (l'accord) répondra aux critères élevés que j'ai fixés», a-t-elle ajouté.

En revanche, l'opposition du sénateur Sanders, principal rival démocrate de Clinton, ne représente ni une surprise ni une rupture.