Il fallait y penser. Lors d'un discours à Tulsa, dans l'Oklahoma, Sarah Palin a semblé imputer la responsabilité des problèmes de son fils aîné à Barack Obama. Track Palin, 26 ans, a été arrêté lundi soir au cours d'un épisode de violence conjugal. Il a été accusé d'agression, d'avoir nui au travail des policiers et de possession d'une arme à feu (un AR-15) alors qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Il a été déployé en Irak en 2008 et y est resté 12 mois.

Je cite des extraits de la déclaration de l'ex-gouverneure d'Alaska concernant son fils et les anciens combattants souffrant du syndrome de stress post-traumatique :

«Ils reviennent un peu différents, un peu endurcis, en se demandant s'il y a du respect pour les sacrifices qu'eux et leurs camarades ont consentis dans la défense de leur pays.»

«Ça commence tout en haut. Ça vient de notre propre président, lorsqu'ils (les anciens combattants) doivent le regarder et se demander, savez-vous ce que nous avons vécu, savez-vous ce que nous tentons de faire pour protéger l'Amérique, pour protéger les libertés qui nous ont été léguées?»

«Pour le bien de nos soldats, nous avons besoin d'un commandant en chef qui les respectera.»

Palin s'était déplacée à Tulsa en compagnie de Donald Trump, qui avait reçu son appui la veille.