«J'aimerais lui mettre mon poing dans la figure», a déclaré Donald Trump lors d'un rassemblement récent en faisant allusion à un manifestant. Hier soir, en Caroline-du-Nord, un de ses partisans est passé à l'action, décochant un ou deux coups de poing au visage d'un protestataire.

À noter que le premier réflexe des policiers présents sur place n'a pas été de se jeter sur l'assaillant blanc mais plutôt sur sa victime noire. L'assaillant, John McGraw, a tout de même été identifié et arrêté aujourd'hui pour voie de fait. D'ici la fin de la campagne présidentielle, je ne serais pas surpris si un acte de violence plus sérieux survenait à l'occasion d'un rassemblement de Trump.

En attendant, la première dame de New York, Chirlane McCray a offert ce commentaire après l'incident de Caroline-du-Nord, où aura lieu mardi une primaire républicaine : «La violence et le racisme font partie de la campagne de Trump depuis le début.»

Une autre histoire de violence attire aujourd'hui l'attention des médias et des réseaux sociaux. Mardi soir, Michelle Fields, journaliste au site Breitbart News, a accusé le directeur de campagne de Trump, Corey Lewandowski, de lui avoir fait perdre pied en lui tirant le bras violemment pour l'empêcher de s'approcher du candidat et de lui poser une question.

Aujourd'hui, Lewandowski et une porte-parole de Trump ont nié l'existence d'un tel incident, laissant entendre que la journaliste l'avait inventé pour attirer l'attention. Ils ont ajouté qu'elle avait également accusé faussement des policiers de lui avait donné des coups de matraque lors d'une manifestation d'Occupy Wall Street.

Un journaliste du Washington Post a pourtant confirmé l'incident dans cet article et la journaliste a publié cette photo des bleus que lui aurait infligés Lewandowski en tirant sur son bras.

P.S. : «La prochaine fois que nous le voyons, nous allons peut-être devoir le tuer», a déclaré John McGraw hier soir en parlant de l'homme à qui il venait de un sucker-punch.