Il n'y a pas longtemps, Ted Cruz a envoyé aux donateurs de sa campagne une lettre dans laquelle il dressait la liste des «sacrifices» auxquels il doit consentir depuis le début de la course à la Maison-Blanche. Elizabeth Warren a mis la main sur cette lettre et pondu une longue série de «tweets» pour répondre à la complainte de son collègue républicain du Texas.

«Vous savez qui fait face à des "attaques constantes" @TedCruz? Les travailleurs immigrés, les musulmans, les LGBT, les femmes. Vos attaques constantes», a notamment écrit la sénatrice du Massachusetts, héroïne des progressistes avant la montée du phénomène Sanders.

De toute évidence, Warren aime en découdre avec les candidats républicains à la présidence, ayant déjà eu recours à Twitter pour publier une série de messages caustiques sur Donald Trump, dont l'un le traitait de «perdant».

Warren voudrait-elle attirer l'attention d'Hillary Clinton et prouver qu'elle a l'étoffe d'une bonne colistière? Chose certaine, son nom revient sur la table aujourd'hui après que le président de la campagne de l'ancienne secrétaire d'État, John Podesta, eut confirmé au Boston Globe que deux femmes pourraient apparaître à la tête du ticket démocrate en novembre.

Il n'en fallait pas plus au Globe pour en faire aujourd'hui sa manchette principale accompagnée d'une photo de Clinton et de Warren. Selon le quotidien, ce ticket pourrait représenter un «pont» entre les partisans de Clinton et ceux de Bernie Sanders.