À la même époque en 2008, les partisans les plus ardents d'Hillary Clinton attendaient avec un espoir fiévreux la diffusion d'une vidéo ou d'un enregistrement dans lesquels Michelle Obama utilisait un terme raciste, selon la rumeur, pour parler des Blancs (Whitey). Ils espéraient que cette révélation forcerait Barack Obama à renoncer à l'investiture démocrate pour la présidence.

Huit ans plus tard, selon cet article du New York Times, les partisans les plus ardents de Bernie Sanders attendent avec un espoir fiévreux l'inculpation de Clinton par le FBI pour avoir enfreint la loi en faisant circuler sciemment des informations classifiées.

(Un rapport interne du département d'État a démontré cette semaine que l'ancienne secrétaire d'État avait brisé plusieurs règles du gouvernement en utilisant de façon exclusive un serveur de messagerie privé plutôt que les systèmes de communications officiels.)

En 2008, les partisans de Clinton ont attendu en vain : la vidéo ou l'enregistrement de Michelle Obama dénonçant les Blancs n'ont jamais été diffusés, probablement parce qu'ils n'existaient pas. Et Obama a été élu à la présidence. Huit ans plus tard, les partisans de Sanders risquent aussi d'être déçus. Selon les médias américains, dont CNN, les enquêteurs du FBI ont indiqué qu'ils ne disposaient pas de preuves d'infraction délibérée de la part de la candidate démocrate.

Mais l'espoir demeure...