L'Indiana offrira des exemptions fiscales de 7 millions de dollars sur dix ans à la société United Technologies pour assurer le maintien dans cet État du Midwest de 1 000 emplois de sa filiale Carrier, dont 800 devaient être délocalisés vers le Mexique, selon le Wall Street Journal.

L'entente a été négociée par Donald Trump et Mike Pence, qui visiteront cet après-midi l'usine de Carrier à Indianapolis pour célébrer ce qui est «une grande victoire pour la prochaine administration mais une victoire encore plus grande pour le peuple américain», selon le porte-parole de l'équipe de transition du président désigné.

Bernie Sanders, critique de Carrier pendant la campagne présidentielle, n'est pas de cet avis. Le sénateur du Vermont a dénoncé l'entente en affirmant que Trump avait rompu sa promesse de sauver tous les emplois de Carrier. Il a en outre estimé que cette entente crée un mauvais précédent qui encouragera les sociétés américaines «à menacer de délocaliser des emplois en échange d'exemptions fiscales et autres incitatifs».

De son côté, Carrier a indiqué que l'entente «ne diminue en rien notre conviction selon laquelle le libre-échange est avantageux et suivant laquelle les forces de la mondialisation nécessiteront des solutions à long terme en ce qui a trait à la compétitivité des États-Unis et des travailleurs américains».