Les responsables démocrates et républicains des élections tenues le 8 novembre dans 49 États américains ont découvert jusqu'à aujourd'hui un seul non-citoyen ayant voté illégalement, selon un compte-rendu publié aujourd'hui par le New York Times.

Le cas a été relevé en Oregon, où une citoyenne américaine avait inscrit son non-citoyen de mari sur la liste électorale. Celui-ci a voté en pensant qu'il en avait le droit. Lorsqu'il a découvert que ce n'était pas le cas, il s'est adressé au responsable des élections de son État pour lui demander de ne pas compter son vote.

On est loin des millions de non-citoyens qui auraient voté illégalement le 8 novembre, selon Donald Trump.

En fait, après avoir contacté les responsables électoraux et les forces de chaque État américain sauf le Kansas, le Times indiquent que 26 États n'ont relevé aucune allégation crédible de fraude électorale. Huit autres États ont relevé une seule allégation crédible. Quelques États ont ouvert des enquêtes un nombre plus important d'allégations crédibles - 40 sur 4,3 millions de voix déposées au Tennessee et 25 sur 4,1 millions de voix en Georgie.

Ces données récoltées auprès de responsables démocrates et républicains de chaque État confirment ce que les experts répètent depuis des années : les irrégularités commises par les électeurs sont extrêmement rares, n'en déplaise aux républicains qui agitent ce spectre pour multiplier les lois électorales dont l'impact est surtout de réduire le nombre d'électeurs chez les moins fortunés, les jeunes, les minorités et les personnes âgées.