Lu dans cet article du New York Times le passage suivant :

«Ses conseillers le décrivent comme une sorte de Bernie Sanders français. Contrairement à M. Sanders, cependant, il n'a pas à faire face à l'obstacle de l'establishment vigoureux d'un parti.»

De qui parle-t-on? De Jean-Luc Mélenchon, admirateur de Fidel Castro et de Hugo Chavez, qui talonne désormais Marine Le Pen et Emanuel Macron à moins d'une semaine du premier tour de la présidentielle française.

Ce n'est pas la première fois que je vois cette comparaison entre le candidat de la France insoumise et le sénateur du Vermont. Les fins connaisseurs de la politique française pourraient sans doute nous dire si elle est juste.

Ils pourraient aussi nous dire si les partisans de Mélenchon ont raison de croire que ce dernier pourrait éviter à la France un sort semblable à celui que les États-Unis ont subi à l'issue de l'affrontement entre Hillary Clinton et Donald Trump.

P.S. : John Oliver s'est adressé hier soir aux Français dans leur langue sur HBO et les a priés de ne pas imiter les États-Unis et la Grande-Bretagne en faisant le mauvais choix politique, c'est-à-dire en élisant Le Pen. Il a exprimé sa mise en garde en utilisant quelques mots vulgaires, en anglais et en français, que je ne peux reproduire dans ce blogue de haute tenue :