Donald Trump pourrait profiter d'un voyage à Miami ce mois-ci pour faire plaisir aux anti-castristes locaux en annonçant l'abandon de certaines politiques adoptées par son prédécesseur dans la foulée de la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba.

Selon cet article du New York Times, le président pourrait rétablir des restrictions au voyage et au commerce qui étaient en vigueur avant le rapprochement historique. Il n'irait pas aussi loin que le voudraient certains exilés cubains de Miami, mais il pourrait se vanter de ne pas avoir ignoré l'une de ses promesses électorales.

L'ironie veut que le chef de la Maison-Blanche voudrait invoquer la question des droits humains à Cuba pour justifier sa politique punitive. Le même homme ne semble pourtant pas se formaliser de cette question dans ses relations avec les Philippines, l'Égypte, la Turquie et l'Arabie saoudite, pour ne nommer que ces pays.