Non, vous n'êtes pas en proie à un flash-back causé par une quelconque drogue psychédélique consommée durant les années 1990. Tout comme les chaînes d'information continue l'avaient fait la veille, les quotidiens américains, dont les tabloïds new-yorkais, ont tous accordé aujourd'hui une grande importance au témoignage d'O.J. Simpson devant une commission de libérations conditionnelles, qui a décidé de libérer l'ancienne star de football après neuf ans derrière les barreaux de la prison de Lovelock, au Nevada.

Le verdict du jury composé de dix femmes et de deux hommes avait divisé les Américains, les Blancs ne comprenant pas que des Noirs puissent croire en l'innocence de Simpson. Comme on peut le juger par les titres du Daily News et du New York Post, la presse populaire continue à considérer que Simpson est un criminel dangereux doublé d'un menteur.