Les Etats-Unis tentent de boucler leur examen de leur relation avec la Russie concernant le conflit en Géorgie et n'excluent pas d'éventuelles sanctions, a indiqué mardi la Maison Blanche.

Interrogée sur des informations de presse citant un responsable du Kremlin affirmant que des sanctions américaines n'étaient pas à l'ordre du jour, la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino a répliqué: «Je ne miserais pas trop sur ce que dit le Kremlin en ce qui concerne ce qui est ou ce qui n'est pas à l'ordre du jour dans un autre pays».

«Mais cela ne veut pas dire qu'il y ait une décision dans un sens ou dans l'autre. Nous sommes encore en train de travailler sur la question», a-t-elle ajouté, refusant de donner une date pour la fin de l'examen des relations entre les Etats-Unis et la Russie.

«Nous essayons de boucler (cet examen) et de parvenir à une réponse, mais ce que nous essayons également de faire, c'est de travailler étroitement avec nos partenaires européens», a-t-elle ajouté alors que le vice-président Dick Cheney se rend dans la région.

«Son message sera clair, il est que nous soutenons l'intégrité territoriale de la Géorgie, la souveraineté de la Géorgie, l'indépendance de la Géorgie et nous avons un intérêt constant pour le bien-être et la sécurité dans cette partie du monde», a ajouté Mme Perino.

Mais M. Cheney qui se rend en Azerbaïdjan, en Géorgie, Ukraine et Italie, ne devrait pas annoncer les résultats de cet examen, a-t-elle dit.

Les Etats-Unis ont décidé la semaine dernière de passer en revue l'ensemble de leurs relations avec la Russie à la suite de l'occupation partielle du territoire géorgien par des troupes russes.