Les factions sunnites libanaises qui avaient signé un accord de non-agression lundi avec le Hezbollah l'ont suspendu mardi, a annoncé Hassan Chahal, l'un des chefs sunnites dans la ville de Tripoli, dans le nord.

Il a expliqué aux journalistes qu'ils voulaient plus de temps pour étudier l'accord avec les dirigeants religieux.

L'accord interdit à tout groupe musulman d'en attaquer un autre. Signé par le Hezbollah chiite pro-iranien et plusieurs groupes salafistes, une forme radicale de l'islam sunnite. De nombreux salafistes considèrent les chiites comme des hérétiques.

Plus d'une centaine de personnes ont été tuées dans les violences intercommunautaires depuis le début de l'année au Liban. Ce sont les pires combats qu'ait connus le pays du Cèdre depuis la fin de la guerre civile 1975-90