Près de 80% des habitants de la ville géorgienne de Gori, proche de la république séparatiste d'Ossétie du Sud, a fui par peur des bombardements russes dans la zone, a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Genève.

«Une de nos équipes s'est rendue sur place (à Gori) hier et les responsables locaux nous ont dit que la majorité de la population était partie par peur des attaques russes», a déclaré Ron Redmond.

Selon le porte-parole de l'agence onusienne, habituellement plus de 50.000 personnes résident à Gori et les responsables locaux ont indiqué que près de 80% ont quitté la ville.

Des avions russes ont bombardé plusieurs régions de Géorgie samedi, en particulier la localité de Gori ainsi que le port de Poti sur la Mer Noire.

Située au centre de la Géorgie, Gori est la plus grande ville géorgienne à proximité de la région séparatiste pro-russe d'Ossétie du Sud, en Géorgie.

La ville est considérée comme un noeud stratégique en Géorgie, pays montagneux du Caucase, car permettant le contrôle des relations entre l'est et l'ouest du pays.