Après une dizaine d'années pendant lesquelles il a signé la réalisation de miniséries et de films destinés aux chaînes de télévision, Christian Duguay fait aujourd'hui son grand retour au cinéma. Le cinéaste québécois signe en effet la réalisation de Jappeloup, une superproduction française (dans laquelle on compte aussi une participation québécoise) dont le budget s'élève à 26 millions d'euros (une quarantaine de millions de dollars).

Libre adaptation d'un roman

Ce film prend l'affiche aujourd'hui même dans l'Hexagone. Écrit par Guillaume Canet, qui tient aussi le rôle principal, Jappeloup est une libre adaptation du roman Crin noir de Karine Devilder, lui-même inspiré de l'histoire vraie de Pierre Durand.

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Ce dernier, passionné d'équitation, a abandonné sa carrière d'avocat pour se lancer dans le saut d'obstacles avec son canasson appelé Jappeloup. Ensemble, l'homme et la bête se sont rendus aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, et à ceux de Séoul en 1988.

«Perception tenace»



Partageant son temps entre Montréal et Prague, Christian Duguay laisse derrière lui les films d'action hollywoodiens. «J'ai mis cela de côté il y a plus de 10 ans, mais la perception est tenace, expliquait-il au cours d'une entrevue accordée à La Presse. Un concours de circonstances a fait que je me suis retrouvé à réaliser ce genre de films pendant un moment, mais en réalité, je ne me suis jamais reconnu dans ce cinéma-là. Jappeloup correspond bien davantage à ce que je souhaite faire.»

Acquis par les Films Séville, Jappeloup devrait en principe prendre l'affiche au Québec au mois de septembre.

Cinq productions du réalisateur

> Scanners II : The New Order (1991) : 5 millions US

> Joan of Arc (1999) : 20 millions US

> The Art of War (2000) : 40 millions US

> Human Trafficking (2005) : 15 millions US

> Jappeloup (2013) : 26 millions d'euros

Sources : IMDB, AllôCiné