Le Nitro est un VUS intermédiaire qui est, en réalité, une version allongée du Jeep Liberty. Ça tombe bien, ce seul trait contribue à en faire un remplacement abordable et économique du Durango, un VUS un peu plus gros, mais aussi un peu plus maladroit.

Ce cinq passagers est animé par l'un ou l'autre de deux V6, lesquels héritent, selon le cas, d'une boîte manuelle à six rapports ou d'une vétuste automatique à quatre rapports. Une automatique à cinq rapports est offerte sur la version R/T, tandis que la traction aux quatre roues est optionnelle, la propulsion étant de série partout.

 

Généreux de série L'équipement de série comprend aussi des freins à disques avec antiblocage, l'antidérapage et des coussins gonflables frontaux et latéraux. Sur certains modèles, Dodge ajoute une plateforme coulissante dans le coffre, qui permet de charger du matériel sans se fracasser le front dans le hayon. Bref, point de vue utilité, pas de doute, le Nitro se tire bien d'affaire.

Finition de qualité douteuse Côté qualité d'ensemble, c'est un peu plus difficile. Il faut dire que la gamme Dodge en son ensemble souffre de la quasi-omniprésence de matériaux de finition qui sont de qualité douteuse. Idem pour leur assemblage, d'ailleurs. Dommage, car l'ergonomie est généralement bien pensée. Suffisamment, en tout cas, pour que quatre adultes puissent se déplacer avec tout leur bagage, malgré les dimensions plus modestes de ce VUS, par rapport à des rivaux comme le Pilot, de Honda, ou le Highlander, de Toyota. Mais dans un marché qui s'oriente davantage vers le style, comme en témoigne le Mazda CX-7, le Nitro ne détonne pas. Encore que sa mécanique, pas très puissante par comparaison, et surtout pas trop économique en carburant dans les circonstances, nuise grandement au succès de ce modèle.