Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

GDI a perdu deux adeptes cette semaine après avoir dévoilé sa performance de fin d’exercice.

La Financière Banque Nationale et la CIBC viennent de retirer leur recommandation d’achat. Il n’y a maintenant plus qu’un seul analyste sur six qui suggère d’acheter l’action de l’entreprise montréalaise spécialisée dans la gestion et l’entretien d’immeubles.

Zach Evershed, de la Financière Banque Nationale, dit voir peu d’éléments pouvant faire monter le titre à court terme. Il est préférable, selon lui, de « prendre une pause » le temps que les efforts d’amélioration à l’interne donnent des résultats.

À la CIBC, John Zamparo s’attend à ce que les difficultés dans le secteur des services techniques persistent au cours des prochains trimestres. Ce secteur d’activités doit, dit-il, devenir le prochain moteur de croissance de GDI à long terme. « Ça pourrait prendre plus de temps que prévu », souligne-t-il.

Le grand gagnant québécois de février à la Bourse de Toronto est le Groupe ADF. L’action du fabricant de superstructures d’acier de Terrebonne s’est appréciée de 29 % pendant le mois. NanoXplore (+24 %), Fiera Capital (+23 %) et Alithya (+23 %) ont aussi connu un très bon mois. Chez les perdants de février dans Québec inc. à Toronto, soulignons Taiga (-33 %), Cascades (-29 %), Lightspeed (-23 %) et Lion (-17 %).

Maintenant que la BMO a retiré sa recommandation d’achat sur Fiera Capital en milieu de semaine, les sept analystes qui suivent officiellement les activités du gestionnaire d’actifs montréalais sur Bay Street sont désormais unanimes. Ils s’entendent tous pour ne pas proposer l’achat de l’action. L’analyste Étienne Ricard, de la BMO, a retiré sa suggestion d’achat mercredi en soulignant que le titre est maintenant bien évalué et que la confiance des investisseurs se reflète dans l’évaluation. L’action reflétait auparavant, selon lui, un pessimisme excessif entourant la pérennité du dividende et la fuite d’actifs vers le gestionnaire PineStone. « Ces inquiétudes se sont atténuées et sont mieux comprises », dit-il.

Lion a perdu l’appui de Valeurs mobilières Desjardins vendredi au lendemain de la présentation de la performance financière de fin d’exercice du constructeur de camions et d’autobus électriques de Saint-Jérôme. L’analyste Benoit Poirier retire sa suggestion d’achat en affirmant voir une valeur et un potentiel, mais qu’il faudra du temps pour les « cristalliser » dans le contexte économique défavorable actuel. Il préfère « demeurer à l’écart » tant que la visibilité ne s’améliorera pas sur le plan des commandes et livraisons.

Il ne reste qu’un seul analyste qui ne recommande pas l’achat de l’action de WSP sur les 14 qui suivent officiellement les activités du cabinet d’ingénierie montréalais. Dimitri Khmelnitsky, chez Veritas, propose désormais l’achat du titre qui a touché un nouveau sommet après la publication des résultats de fin d’exercice en milieu de semaine.

L’action de la Banque Nationale a « frappé le plafond », selon l’analyste Nigel D’Souza, de la firme Veritas. Cet expert exécute un virage à 180 degrés. Il retire sa recommandation d’achat et propose désormais de vendre le titre. « Bien que je m’attends à une croissance à un chiffre des profits à la Nationale à moyen terme versus des baisses de profits chez les pairs, le titre de la Nationale est pleinement évalué à son prix actuel », dit-il.

Le PDG d’iA Groupe financier (ex-Industrielle Alliance) a profité de la faiblesse du cours boursier de l’entreprise qu’il dirige pour ajouter des actions à son portefeuille. Denis Ricard a acheté en début de semaine pour 344 000 $ d’actions de l’entreprise de services financiers de Québec. Il a acheté lundi 4000 actions au prix unitaire de 86 $. L’action a perdu 9 % de sa valeur le 21 février au cours de la séance boursière suivant la publication de la performance financière de fin d’exercice.

Deux dirigeants et deux membres du conseil d’administration d’Innergex viennent d’acheter pour plus d’un demi-million de dollars d’actions du producteur québécois d’énergie renouvelable. Le grand patron Michel Letellier a acheté 14 000 actions le 23 février alors que le chef de la direction financière, Jean Trudel, a acheté lundi 13 000 actions. Marc-André Aubé, administrateur, a acheté 40 000 actions le 23 février tandis que son collègue administrateur Richard Gagnon a acheté mercredi 3125 actions. Ces transactions sont survenues peu après la présentation des résultats de fin d’exercice et alors que les investisseurs venaient tout juste de réagir à la réduction de 50 % du dividende.

Les titres québécois de 5N Plus, Goodfellow, Tecsys, AtkinsRéalis (SNC-Lavalin), Banque Nationale, Dollarama, ADF, Couche-Tard, CN, WSP, TFI et CGI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Cascades, Lion et Taiga ont atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.