Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Puisque la Banque Laurentienne ne sera finalement pas vendue – pour l’instant du moins –, l’action de l’institution financière vient de perdre le plus important vecteur d’appréciation de son action à court terme.

Les analystes de la Banque Nationale, de la Banque TD, de la CIBC et de la firme Cormark ne proposent désormais plus l’achat de l’action de la Laurentienne depuis que la direction a annoncé jeudi que la révision de ses options stratégiques est terminée et que la banque poursuivra son chemin de manière indépendante.

Sur 11 analystes qui suivent officiellement le titre, il n’y en a donc maintenant plus un seul qui recommande d’acheter le titre.

Le gestionnaire de portefeuille montréalais Stephen Takacsy, chez Gestion Lester, estime que la Laurentienne devra améliorer le rendement de ses capitaux propres et se spécialiser dans certains créneaux pour devenir plus attrayante pour un acquéreur éventuel. « Nous avons vendu nos actions, car ça va prendre du temps, mais on suivra l’évolution dans la prochaine année pour voir si on rachète. »

Stingray a gagné un nouvel adepte cette semaine. Valeurs mobilières Desjardins a lancé mardi une couverture officielle des activités du fournisseur montréalais de services musicaux en proposant l’achat. L’analyste Jérôme Dubreuil souligne que le titre se négocie comme un titre du secteur des médias traditionnels, ce qui, selon lui, ne reflète pas la réalité de l’entreprise, en plus de négliger les perspectives attrayantes qui émanent des projets de croissance chez Stingray. Ils sont désormais six analystes à suivre le titre. Ils suggèrent tous d’acheter.

Le CN a obtenu un nouvel appui cette semaine. Malgré l’impact des perspectives de récoltes plus faibles par les agriculteurs canadiens après un été difficile marqué par des chaleurs et des sécheresses extrêmes, l’analyste Steve Hansen, de la firme Raymond James, suggère dorénavant d’acheter l’action du transporteur ferroviaire montréalais. Il croit que le pire de la récession dans le transport de marchandises est maintenant passé et que le récent recul de l’action offre un point d’entrée attrayant.

BRP a récolté une recommandation additionnelle en début de semaine. L’analyste James Hardiman, chez Citi, propose l’achat du titre du constructeur de véhicules récréatifs de Valcourt depuis mardi. Ils ne sont maintenant plus que deux analystes sur 19 à ne pas préconiser l’achat.

Le chef de la direction financière de Transcontinental vient d’acheter un peu plus de 50 000 $ em actions de l’imprimeur montréalais spécialisé dans l’emballage souple. Donald LeCavalier a acheté mardi un bloc de 4100 actions au prix unitaire de 12,30 $.

Deux entreprises québécoises font partie du palmarès publié cette semaine des 30 sociétés les plus performantes à la Bourse de Toronto sur une période de trois ans. Bombardier et Aya Gold & Silver figurent au classement grâce à une augmentation respective de leur cours de 522 % et de 498 % sur trois ans.

L’action de SNC-Lavalin s’échangera dès demain à Toronto sous le symbole « ATRL » à la suite de l’annonce cette semaine du changement de nom de l’entreprise, qui devient AtkinsRéalis. Il faudra s’y faire. Cette modification est une étape de plus dans la transformation et le repositionnement de la firme. « L’entreprise change de nom pour signaler qu’elle a confiance que les problèmes passés sont bel et bien derrière elle », commente l’analyste Michael Tupholme, de la TD.

Les titres québécois de Dollarama, SNC-Lavalin, Groupe Colabor, Alimentation Couche-Tard, WSP et CAE ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, Fiera Capital et PyroGenèse ont à nouveau glissé cette semaine à un nouveau plancher des 52 dernières semaines.