Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

SNC-Lavalin est le titre québécois ayant enregistré la meilleure performance en août à la Bourse de Toronto avec une appréciation de 15 %.

TFI (+ 9 %), Logistec (+ 8 %) et Goodfellow (+ 8 %) ont aussi connu un mois remarquable.

À l’opposé, Supremex (- 27 %), Velan (- 18 %) et BRP (- 15 %) ont traversé un mois difficile à Toronto.

Un administrateur du Groupe MTY vient de vendre pour 640 000 $ d’actions du franchiseur montréalais d’enseignes de restauration telles Thaïzone, Valentine, Bâton Rouge et Sushi Shop. Dickie Orr a vendu un total de 10 000 actions durant les séances du 22 au 25 août. Il est membre du conseil d’administration de MTY depuis 2011.

Est-ce que la direction de BRP annoncera cette semaine qu’elle révise à la baisse ses prévisions pour l’exercice ? Le monde a beaucoup changé depuis que les dirigeants ont présenté leurs prévisions en juin l’an passé, souligne l’analyste Jonathan Goldman, de la Scotia, dans une note envoyée à ses clients récemment. Les taux plus élevés sont plus susceptibles d’avoir un impact sur les marges à la suite de l’augmentation des inventaires.

Les attentes demeurent trop élevées et doivent être abaissées, selon cet expert. S’il recommande toujours l’achat de l’action du fabricant de véhicules récréatifs de Valcourt, il pense que des acheteurs attendent sur la touche une révision des prévisions (qui pourrait ne pas survenir) ou une révision des cibles par les analystes. BRP présentera jeudi la performance financière du deuxième trimestre de son exercice financier.

Le président du conseil d’administration de Stingray vient d’acheter pour près de 600 000 $ d’actions du fournisseur montréalais de services musicaux. Mark Pathy a acheté le 23 août un bloc de 115 000 actions au prix unitaire de 5,08 $. Il a réalisé la transaction pour le compte de sa société d’investissement Mavrik.

BCE a perdu l’appui de la TD vendredi. L’analyste Vince Valentini ne propose désormais plus l’achat du titre de l’entreprise montréalaise de télécommunications. Il soulève des questions quant à la capacité de BCE à pouvoir continuer de bonifier son dividende de 5 % par année, et même simplement de le maintenir à son niveau actuel. Il laisse ainsi croire qu’une réduction éventuelle du dividende n’est pas impossible. Vince Valentini dit avoir considéré proposer à ses clients de larguer l’action de BCE, mais soutient qu’il est plus sage de la « conserver » puisque le titre est déjà en baisse de 12 % depuis le printemps. Il n’y a maintenant plus que 4 analystes sur 18 qui disent d’acheter.

L’avenir de la Banque Laurentienne – à savoir si elle sera vendue ou pas – continue d’alimenter les conversations. Tout le monde semble avoir une opinion. Certains, comme l’analyste Meny Grauman, de la Scotia, se demandent quel pourrait bien être la valeur stratégique d’une telle transaction pour une grande banque. D’autres, comme Gabriel Dechaine, de la Financière Banque Nationale, croient qu’une transaction pourrait impliquer plusieurs acheteurs. L’un d’eux pourrait être intéressé par la filiale de financement d’inventaire Northpoint Capital, tandis qu’un autre pourrait être plus intéressé par les synergies de coûts résultant de l’acquisition de la plateforme bancaire de la Laurentienne.

Puisqu’il est question de la Laurentienne, l’analyste Darko Mihelic, chez RBC, a retiré vendredi sa recommandation d’achat sur le titre de la banque. Il s’attend à un ralentissement de la croissance des revenus, notamment du côté des activités américaines hautement rentables de la filiale de financement d’équipement Northpoint Capital. Ils sont dorénavant 5 analystes sur 13 à suggérer l’achat.

Une administratrice chez Saputo vient de vendre des actions du transformateur laitier montréalais. Annalisa King a vendu le 24 août un bloc de 2000 actions au prix unitaire de 28,35 $. Elle est membre du conseil d’administration depuis 11 ans.

Les titres québécois de CAE et TFI ont atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, PyroGenèse et Theratechnologies ont glissé cette semaine à un autre seuil plancher des 52 dernières semaines.