Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Il y a peut-être encore un profit intéressant à réaliser avec l’action du distributeur de pièces automobiles de Boucherville Uni-Sélect.

La vente d’Uni-Sélect à l’entreprise américaine LKQ a été annoncée en février, mais les actionnaires d’Uni-Sélect n’ont pas encore approuvé la transaction. Ils se réuniront jeudi pour se prononcer.

LKQ offre 48 $ par action alors que le titre d’Uni-Sélect a terminé la séance de vendredi à 46,76 $ à Toronto. Actionnaire d’Uni-Sélect, le gestionnaire de portefeuille Philippe Hynes, de la firme Tonus Capital, songe à bonifier sa participation puisqu’il calcule que l’escompte relativement au prix proposé offre un rendement de 8 % d’ici la clôture de l’opération.

« Il s’agit d’un rendement attrayant en cette période difficile pour les marchés », souligne-t-il dans sa lettre trimestrielle publiée vendredi.

La participation de Rogers dans Cogeco n’a pas fini d’alimenter les discussions. L’analyste Jérôme Dubreuil, de Desjardins, a souligné cette semaine qu’en gardant ses dizaines de millions d’actions de Cogeco, la direction de Rogers signale qu’elle continue de percevoir un mérite stratégique à les conserver et que le cours boursier actuel sous-évalue leur valeur. Si Rogers décidait de les vendre, Vince Valentini, de la TD, pense qu’une transaction privée qui inclurait Cogeco du côté des acheteurs est possible. Cet expert croit aussi qu’une opération de monétisation partielle auprès de banquiers peut être envisagée, ce qui éviterait une vente directe d’actions de Cogeco sur le marché.

Le bond de 30 % de l’action de Lion en deux jours en début de semaine coïncide avec la visite des installations de l’entreprise dans les Laurentides organisée lundi pour les journalistes et les analystes. Le volume de transactions enregistré sur le titre durant la séance boursière de mardi était particulièrement remarquable. Une activité boursière aussi élevée n’avait pas été observée depuis la publication des résultats trimestriels en août dernier.

Des observateurs anticipent avec intérêt la publication prochaine de la circulaire de Bellus Santé afin de vérifier la compétitivité du processus ayant mené à l’annonce cette semaine de la vente de la société biopharmaceutique de Laval. L’attrait du produit développé par Bellus pour traiter la toux chronique aurait pu justifier l’intérêt de plusieurs acquéreurs potentiels, soutient l’analyste Gregory Renza, de RBC. Cet expert dit avoir reçu des commentaires à propos du prix de vente qui sous-évaluerait la valeur de Bellus.

Les rapports de recherche publiés par des vendeurs à découvert sont de plus en plus courants, souligne à La Presse le responsable des affaires publiques du fournisseur montréalais de solutions de paiement Nuvei. « Nous ne ferons aucun commentaire et ne répondrons pas aux points de vue exprimés par les auteurs du rapport », précise Alex Hammond en suivi des questions soulevées par le document négatif publié mardi par la firme américaine Spruce Point Capital. Alex Hammond précise que la direction de Nuvei reste concentrée sur l’exécution de son plan d’affaires.

L’offre d’achat de GSK sur Bellus Santé dévoilée cette semaine porte à cinq le nombre d’entreprises publiques québécoises ciblées par des entreprises hors Québec depuis le début de l’année. Velan, Uni-Sélect, Hexo et Haivision sont les autres entreprises d’ici ayant reçu des offres. Dans le cas de Haivision, la direction a repoussé la demande.

La relance du titre de Cogeco Communications nécessitera probablement des éclaircissements entourant les dépenses liées à une éventuelle percée dans le sans-fil par le biais d’un accord d’opérateur de réseau mobile virtuel, mais aussi entourant ce que Rogers entend faire de ses actions de l’entreprise québécoise. Dans les deux cas, l’analyste Vince Valentini, de la TD, pense que les craintes sont exagérées.

Les titres québécois de Molson Coors, Bellus Santé et CGI ont atteint cette semaine un nouveau sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, ceux de Lassonde, Dorel et Taiga ont touché cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.