Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Maintenant que la fusion de Shaw et Rogers est conclue, Cogeco Communications risque d’être la prochaine cible d’acquisition dans le secteur des télécoms au pays. Et Québecor pourrait bien avoir l’entreprise dans sa ligne de mire.

Rogers est un autre acquéreur potentiel de Cogeco Communications, mais une prise de contrôle dépendrait de la volonté de la famille Audet à vendre ses actions, souligne l’analyste Jérôme Dubreuil, chez Desjardins.

Rogers et Québecor semblent les candidats stratégiques les plus indiqués pour les actifs canadiens de Cogeco Communications, mais ces entreprises sont fortement endettées à l’heure actuelle et cela réduit les chances de voir une offre aboutir avant un certain temps, souligne-t-il dans un rapport publié la dernière semaine.

Québecor ne pourrait par ailleurs peut-être pas extraire autant de synergies que Rogers, selon lui. Rappelons que Rogers détient toujours une participation de 43 % dans Cogeco et de 37 % dans sa filiale Cogeco Communications.

Le PDG de Couche-Tard vient de réaliser un profit brut de 17 millions en exerçant des options d’achat d’actions à la fin du mois de mars. Brian Hannasch a levé quelque 343 000 options au prix d’exercice de 17,25 $ pour ensuite vendre ces titres à des prix oscillant entre 65 $ et 68 $.

RBC suggère de sauter dans le train du CN. L’occasion est « trop belle pour être ignorée », souligne l’analyste Walter Spracklin, dans un rapport envoyé jeudi à ses clients. Il recommande donc désormais d’acheter des actions du transporteur ferroviaire montréalais en se disant notamment impressionné par la croissance des activités et les gains d’efficacité d’opérationnelle. À court terme, il croit que l’action bénéficiera de la présentation des résultats de début d’exercice le 24 avril et de ce que les dirigeants diront lors de la journée pour les investisseurs prévue le 3 mai.

BRP a perdu une recommandation cette semaine. La firme américaine D. A. Davidson & Co. a retiré en début de semaine sa proposition d’achat sur le titre du constructeur québécois de véhicules récréatifs. Ils étaient 17 analystes sur 19 à suggérer d’acheter avant que Brandon Rolle retire sa recommandation. Les craintes d’un ralentissement des dépenses des consommateurs semblent inquiéter de plus en plus d’observateurs et les incitent à la prudence.

Est-ce que Québecor peut devenir le T-Mobile du Nord ? C’est la question que se pose l’analyste Vince Valentini, de la TD. Dans un rapport publié mardi en réaction à l’acquisition de Freedom Mobile par le conglomérat dirigé par Pierre Karl Péladeau, il se montre très optimiste pour l’action de Québecor et croit qu’elle peut doubler d’ici quatre à cinq ans. S’il pense qu’il faudra peut-être plusieurs mois aux investisseurs pour avoir confiance en l’acquisition de Freedom et analyser les mesures de représailles potentielles de la concurrence, il rappelle que T-Mobile a lancé une série de tactiques perturbatrices en 2013 aux États-Unis ayant conduit à des gains significatifs de parts de marché grâce à l’amélioration de la qualité et de la couverture du réseau, tout en offrant de bas prix.

Les banques canadiennes demeurent solides, bien capitalisées et réglementées, affirme le stratège Sébastien Mc Mahon, de l’Industrielle Alliance. Dans son analyse mensuelle présentée vendredi, il recommande tout de même une dose de prudence avant d’affirmer que notre système bancaire est entièrement à l’abri de toute turbulence.

Les titres québécois de Logistec, Québecor, Alimentation Couche-Tard, Bombardier, SNC-Lavalin et CGI ont tous atteint cette semaine un nouveau sommet des 52 dernières à la Bourse de Toronto. En revanche, les titres de Dorel, Lion et Fiera Capital ont touché cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.