Les investisseurs reçoivent des prévisions d’experts à longueur d’année et particulièrement en fin d’année. C’est un peu comme la météo : nous regardons tous les prévisions, bien que l’on sache qu’il y aura sûrement une erreur quelque part, affirme Jean-Paul Giacometti, de la firme montréalaise Claret.
Faire des prévisions boursières demeure un exercice plutôt futile, soutient ce gestionnaire de portefeuille dans un commentaire envoyé à ses clients cette semaine.
Lorsqu’une bonne correction est amorcée, précise-t-il, sa durée dépend très souvent du fait qu’elle soit suivie d’une récession ou non. « Si aucune récession ne survient, la durée de la correction est d’environ 12 mois. Si récession il y a, la durée tourne autour de 24 mois. »
Il note que la correction actuelle a débuté en novembre 2021. « Donc, si aucune récession ne survient, nous devrions être passés à travers le pire. Si on vit une récession en 2023, on pourrait s’attendre à une première moitié d’année tumultueuse. »
À ses yeux, identifier des entreprises à bon prix qui passeront à travers une récession est beaucoup plus important que de savoir s’il nous reste quelques mois de fluctuations boursières ou pas. En gros, son message se résume ainsi : profitez des occasions qui se présenteront.
Le titre de SNC-Lavalin est un achat, selon la firme Cote 100, de Saint-Bruno-de-Montarville, qui soutient avoir récemment acheté des actions du cabinet montréalais d’ingénierie dans certains de ses fonds. Cote 100 évalue l’action à 34,50 $ alors qu’elle vaut moins de 24 $ aujourd’hui. « À son cours actuel, SNC se négocie à près de 6 fois les bénéfices d’exploitation », est-il mentionné dans la lettre financière de décembre de Cote 100. Pour ses mandats de gestion privée, la firme dit cependant encore préférer le titre de Stantec. « Nous croyons que SNC est une excellente option de rechange pour les investisseurs patients et prêts à supporter un niveau de risque un peu plus élevé. »
Le grand patron de NanoXplore a acheté ce mois-ci pour près de 100 000 $ d’actions du producteur montréalais de graphène. Souroush Nazarpour a acheté un total de 40 000 actions au cours des séances des 16, 19 et 20 décembre. Deux autres membres de la haute direction ainsi que deux membres du conseil d’administration ont aussi acheté des blocs d’actions en décembre.
La restructuration du détaillant montréalais Reitmans semble bien cheminer. La récente croissance des revenus est intéressante. L’action a maintenant triplé de valeur depuis son creux de 75 cents atteint l’été dernier à la Bourse de croissance du TSX.
Le temps presse pour les investisseurs qui croient au père Noël. Surtout si le rallye du père Noël se définit réellement par l’appréciation boursière enregistrée au cours des cinq dernières séances de l’année et des deux premières de la suivante. L’année 2022 aura vraiment été frustrante pour le portefeuille, peu importe la classe d’actifs détenue, alternative (lire cryptomonnaies) ou non. L’encaisse a possiblement offert la meilleure protection.
L’investisseur américain Charlie Munger, complice de longue date de Warren Buffett chez Berkshire Hathaway, fêtera ses 99 ans le dimanche 1er janvier 2023.
Une administratrice de CAE vient d’acheter un bloc de 2000 actions du fabricant montréalais de simulateurs de vol. Mary Lou Maher a réalisé sa transaction le 21 décembre au prix unitaire de 26,38 $. Elle est membre du conseil d’administration depuis l’an passé.
Les titres québécois de Guru, Rogers Sugar, Dialogue, Lightspeed, Nuvei, Taiga, PyroGenèse, Hexo et Bitfarms ont tous atteint cette semaine un nouveau plancher des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.
La Bourse de Toronto, la Bourse de New York et le NASDAQ resteront fermés lundi pour le congé du jour de l’An.
C’est tout pour 2022. Cette rubrique marque une pause et sera de retour le 15 janvier. Paix, santé et bonheur à tous.