Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Un haut dirigeant et membre du conseil d’administration de Senvest Capital vient de vendre pour approximativement 1 million de dollars d’actions du gestionnaire d’actifs montréalais.

Frank Daniel a vendu du 16 au 19 août un total de 3100 actions. Il est administrateur de Senvest depuis 50 ans et occupe la fonction de secrétaire-trésorier au sein de l’entreprise.

Senvest a fait les manchettes durant la pandémie après avoir réalisé un gain de près de 1 milliard de dollars sur le titre de GameStop, détaillant de jeux vidéo s’étant retrouvé au cœur d’une saga opposant de petits investisseurs à des fonds spéculatifs de Wall Street.

Après Moody’s le mois dernier, c’était au tour de S&P Global Ratings, cette semaine, de relever la cote de Bombardier. S&P Global Ratings porte la cote de Bombardier à B-, avec une perspective stable. Ces décisions des agences de notation surviennent à un moment où les coûts d’emprunt suivent une tendance haussière.

Le PDG de la Banque Nationale a acheté vendredi pour 1,3 million de dollars d’actions de l’institution financière montréalaise. Laurent Ferreira a ainsi acheté 15 000 actions de la banque durant la dernière séance boursière de la semaine.

Le distributeur de pièces d’auto Uni-Sélect est un des titres québécois les plus performants cet été. Les activités de distribution dans un environnement inflationniste sont particulièrement intéressantes si les stocks ont été accumulés avant la poussée des prix. Un professionnel de l’investissement nous souffle à l’oreille que l’inflation augmente la valeur des stocks de façon naturelle, ce qui aide les marges.

À cela s’ajoute le fait que les gens gardent plus longtemps leur véhicule en raison de la rareté des voitures neuves et que le vieillissement du parc automobile amène plus de réparations. Les gens recommencent à conduire davantage avec le retour au travail en présentiel, un élément favorable à l’usure et (malheureusement) au nombre d’accrochages et d’accidents.

Le grand patron de Cascades vient d’acheter un autre bloc d’actions de la société papetière québécoise. Mario Plourde a acheté le 19 août 8300 actions, une transaction d’une valeur d’un peu plus de 75 000 $. Il avait aussi acheté des blocs d’actions au début du mois d’août.

La force du rebond en a étonné plus d’un cet été. Et ce rebond a assurément incité certains gestionnaires de portefeuille à la prudence, ce qui a pu se traduire par une prise de profit pouvant expliquer une partie du récent repli. Le pessimisme était bien senti plus tôt cette année alors que les récents chiffres d’inflation étaient un peu moins élevés qu’anticipé. Le retour du balancier s’est peut-être avéré un peu plus fort et rapide qu’attendu.

Le grand patron de Goodfellow vient d’acheter pour un peu plus de 150 000 $ d’actions du fabricant québécois de produits de bois et distributeur de matériaux de construction. Patrick Goodfellow a acheté du 17 au 19 août un total de 15 000 actions.

L’analyste Nigel D’Souza, de la firme Veritas, a apposé jeudi la mention « vendre » sur le titre de la Banque Nationale. Sa recommandation démontre qu’il s’attend à un rendement négatif du titre au cours des 12 prochains mois. Il voit l’action reculer à 89 $ d’ici un an. L’action de la Nationale n’est pas nécessairement plus « risquée » que celle des autres, selon lui. Il ne voit simplement pas de potentiel haussier à moins d’une amélioration significative des conditions sur les marchés financiers. Six des 13 analystes qui suivent la Banque Nationale en recommandent l’achat.

Les titres québécois de CAE, Lion, Marché Goodfood, Héroux-Devtek, Guru et Groupe TVA ont tous atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. À l’opposé, Boralex a touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines.