(Toronto) La Bourse de Toronto a terminé la semaine sur un nouveau record, profitant de la publication d’un solide rapport sur le marché de l’emploi, de la hausse du cours du pétrole brut et de la publication de résultats trimestriels positifs dans le secteur de l’énergie.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 113,69 points pour terminer la séance avec 21 455,82 points.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a pris 203,72 points à 36 327,95 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 s’est apprécié de 17,47 points à 4697,53 points. L’indice composé du NASDAQ a pour sa part avancé de 31,28 points à 15 971,59 points.

Les marchés boursiers ont répondu favorablement aux rapports sur l’emploi d’octobre aux États-Unis et au Canada, qui soutenaient l’hypothèse d’une économie plus forte qui a aidé à rouvrir des industries telles que les hôtels, les compagnies aériennes et les compagnies de croisière, a souligné Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF.

« Air Canada est évidemment le principal bénéficiaire de cela, mais CAE est également en forte hausse dans ce domaine », a-t-il noté lors d’une entrevue.

Les actions d’Air Canada ont grimpé de 6,2 % malgré la gestion de la crise entourant l’absence de maîtrise de la langue française de son chef de la direction Michael Rousseau, qui a été décrite comme un désastre de relations publiques. Les actions de CAE ont pour leur part augmenté de 6,6 %.

Le secteur de l’énergie a dominé le TSX, progressant de 2,6 % alors que les actions d’Arc Resources et d’Enerplus ont augmenté respectivement de 7,5 % et 7,2 %.

Le titre d’Enbridge a grimpé de 3 % après que la société de Calgary a annoncé des bénéfices ajustés en hausse et une augmentation de 26 % de ses revenus d’exploitation, à 11,47 milliards.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a rebondi de 2,46 $ US à 81,27 $ US le baril, tandis que celui du gaz naturel a perdu 2 cents US à 5,52 $ US le million de BTU.

M. Archibald a noté que certains craignaient de voir le président américain Joe Biden libérer des stocks de la réserve stratégique de pétrole du pays pour réprimer les augmentations des prix du brut, après que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés ont rejeté son appel à une plus forte hausse de production de pétrole pour le cartel.

On s’attend à ce que l’OPEP ajoute progressivement 400 000 barils par jour sur le marché.

Le secteur torontois des matériaux a augmenté de 1,6 % alors que les prix de l’or ont continué de grimper.

Le secteur de la consommation discrétionnaire a progressé de 0,8 %, alors que celui de la santé a été l’un des trois du parquet à reculer, cédant 1,4 %.

Le prix de l’or a grimpé de 23,30 $ US à 1816,80 $ US l’once à New York, et celui du cuivre s’est apprécié de 2 cents US à 4,34 $ US la livre.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 80,31 cents US, en baisse par rapport à celui de 80,33 cents US de la veille.

La Bourse de Toronto affiche maintenant une croissance de 23,1 % par rapport au début de l’année, alors que le marché entre dans une période de l’année qui lui est historiquement favorable, a noté M. Archibald.

« Nous entrons tout juste dans la portion généreuse du calendrier saisonnier, alors je m’attends à ce que nous continuions à voir de nouveaux gains d’ici la fin de l’année. »