Le prix de l’essence à la pompe dépendra essentiellement de l’impact du variant Delta sur l’économie nord-américaine, croit un expert.

Le président du groupe Canadians for Affordable Energy, Dan McTeague, précise que le variant ralentit la relance de l’économie, ce qui cause des inquiétudes quant à la robustesse de la demande.

Le cours du brut a touché un sommet au début du mois de juillet, à plus de 75 $ US le baril. Le prix de l’essence a alors atteint 1,74 $ le litre dans des villes comme Vancouver.

Un baril de brut coûtait 68,63 $ US mardi après-midi, mais le prix payé à la pompe par les Canadiens est en hausse constante depuis quelques semaines.

L’essence coûte aujourd’hui en moyenne 1,39 $ le litre à travers le Canada, selon le site Gasbuddy.com.

M. McTeague explique que cela est dû au fait que le dollar canadien a chuté en même temps que le cours du brut. Pour l’avenir, ajoute-t-il, les Canadiens devront surveiller si les infections à la COVID-19 stagnent ou non.

Si le nombre de cas continue à grimper, M. McTeague prédit que le prix restera essentiellement à son niveau actuel. Mais si le nombre de cas chute, on pourrait assister à un bond du prix en raison d’une augmentation de la demande.

« Il y a toujours un décalage pour la demande, et l’offre ne répond pas à la demande, a-t-il dit. Ce sera un vrai problème quand on en aura fini avec ce variant en particulier. »