(Londres) Les prix du pétrole étaient en hausse mardi en début de séance européenne, après un véritable bond la veille, portés par les espoirs autour d’un vaccin contre la COVID-19 et une intervention possible de l’OPEP+.

Vers 5 h 35, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 1,42 % par rapport à la clôture de lundi, à 43,00 dollars.

À New York, le baril américain de WTI pour décembre montait de 1,22 % à 40,78 dollars.

La veille, le Brent a engrangé 7,5 % (sa plus forte hausse depuis juin) et le WTI 8,5 % (depuis mai), montant en flèche après l’annonce par le groupe pharmaceutique Pfizer que le vaccin développé avec l’allemand BioNTech contre la COVID-19 réduisait de 90 % le risque de tomber malade du virus.

« La fête continue pour les prix du pétrole », a constaté Carlo Alberto De Casa, analyste d’Activtrades.

Les investisseurs « s’attendent à ce que ce vaccin mette un coup d’arrêt à la pandémie, qui a été très préjudiciable pour la demande » d’or noir, a-t-il continué.

Les cours du brut étaient également soutenus par la perspective d’un possible ajustement des coupes de production de brut des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+.

Lundi, le ministre saoudien de l’Énergie a indiqué que ces derniers étaient d’accord « sur le principe d’ajuster » la marche des coupes conclue en avril et toujours en vigueur.

Celle-ci prévoit que le retrait actuel de 7,7 millions de barils par jour (sans compter les éventuels rattrapages des retardataires) serait ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021.

« Avec le consensus de tous, nous pourrions naviguer avec cet accord et l’ajuster, en fonction de ce que l’avenir nous réserve », a expliqué le prince Abdel Aziz ben Salmane lors d’une conférence virtuelle organisée par les Émirats arabes unis.