La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, lundi, alimentée par une large reprise des actions du secteur de l'énergie, tandis que les marchés américains étaient soutenus par les titres du secteur technologique.

Les gains de lundi constituaient un genre de reprise après que le TSX eut enregistré la semaine dernière sa première baisse hebdomadaire de l'année, a souligné Craig Fehr, stratège des marchés canadiens pour la firme Edward Jones. « Je crois que nous avons un genre de rebond. » L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a pris 110,03 points pour terminer la journée à 16 106,24 points. L'influent secteur de l'énergie a grimpé de 1,17 %, pendant que le prix du pétrole brut prenait 72 cents US à 56,79 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York. Ce gain survenait après l'annonce de nouvelles réductions de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Les gains font suite à une baisse d'environ un demi-point de pourcentage pour le TSX la semaine dernière, tandis que les marchés américains ont perdu près de 2 %, ce qui s'est traduit par de plus grands gains lundi, a noté M. Fehr. « Le plus important bond des valeurs américaines est probablement attribuable aux plus forts déclins de la semaine dernière. » Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 74,55 cents US, comparativement à son cours moyen de 74,50 cents US de vendredi. À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a pris 72 cents US à 56,79 $ US le baril, tandis que celui de l'or a reculé de 8,20 $ US à 1281,10 $ US l'once. Le prix du cuivre s'est apprécié de 1 cent US à 2,90 $ US la livre. La Bourse de New York a terminé en nette hausse malgré le repli de Boeing, le marché se réjouissant de données solides sur la consommation aux États-Unis et profitant de la dynamique de plusieurs poids lourds de la tech. L'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,79 % pour finir à 25 651,15 points. Il avait pourtant démarré dans le rouge sous la pression de Boeing, qui a plongé de 5,33 % au lendemain du crash en Ethiopie d'un de ses avions phares, le 737 MAX 8. Mais le titre a nettement réduit ses pertes en cours de journée : il avait cédé jusqu'à 13,5 % juste après l'ouverture. Cette deuxième catastrophe aérienne en cinq mois pour cette flotte d'appareils a conduit plusieurs pays, dont la Chine, à les clouer au sol. « On sait bien qu'il y aura probablement des procès et d'autres coûts associés à cet événement », a souligné Maris Ogg de Tower Bridge Advisors. Mais « sauf s'il est démontré qu'il y a un problème majeur avec l'entreprise », les investisseurs considèrent cet accident comme « une dépréciation » qui « ne devrait pas avoir d'impact majeur sur le titre à long terme », a-t-elle ajouté. L'indice NASDAQ, à forte coloration technologique, s'est pour sa part apprécié de 2,02 %, pour clôturer à 7558,06 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 1,47 % pour terminer à 2783,30 points. Le marché a notamment bénéficié de la vigueur des actions d'Apple (+3,46 %) et de Facebook (+1,46 %) après des notes d'analystes positives. Parmi les autres valeurs du jour, Tesla s'est apprécié de 2,39 %. le constructeur de véhicules électriques a décidé de revenir sur sa décision de vendre quasi exclusivement ses voitures en ligne, préférant finalement maintenir certaines boutiques ouvertes moyennant une hausse des prix de ses automobiles.