La Bourse de Toronto a repris sa tendance à la baisse mercredi, les actions du secteur de l'énergie n'ayant pas réussi à profiter de la hausse du cours du pétrole brut et du dollar canadien.

La Bourse de Toronto a repris sa tendance à la baisse mercredi, les actions du secteur de l'énergie n'ayant pas réussi à profiter de la hausse du cours du pétrole brut et du dollar canadien.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a reculé de 45,23 points pour terminer la séance avec 16 049,02 points.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 27,86 points à 25 998,92 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 1,03 point à 2888,92 points. L'indice composé du Nasdaq a rendu 18,24 points à 7954,23 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 76,84 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 76,22 ¢ US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a pris 1,12 $ US à 70,37 $ US le baril, tandis que celui de l'or a grimpé de 8,70 $ US à 1210,90 $ US l'once. Le cours du cuivre a pour sa part bondi de 5,4 ¢ US à 2,68 $ US la livre.

Wall Street freinée par les tensions commerciales

Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi, les interrogations sur les conséquences des tensions commerciales continuant à planer sur le marché, tandis que le secteur technologique était à la peine.

Après avoir débuté la séance sans direction franche, les indices se sont nettement redressés quand un article du Wall Street Journal a affirmé que Washington avait proposé à Pékin de reprendre les négociations commerciales avant que l'administration Trump n'impose de nouvelles taxes punitives sur ses importations. Mais, l'effet s'est rapidement estompé.

Plus tard dans la séance, des commentaires d'un dirigeant du conglomérat 3M sur les conséquences négatives de la hausse des prix ont plombé l'action de l'entreprise (-2,39 %) et, plus généralement, l'état d'esprit des courtiers, selon Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

« Quand une entreprise comme 3M [NDLR : qui fabrique aussi bien des rubans adhésifs que des équipements de sécurité et médicaux] indique publiquement que ses bénéfices seront touchés par des coûts plus élevés, cela signifie que les taxes à l'importation commencent vraiment à avoir des effets sur certaines compagnies », a-t-il souligné.

Les indices ont aussi un peu pâti, selon les analystes de Charles Schwab, de la baisse surprise des prix à la production en août, qui relance les interrogations sur les décisions à venir de la banque centrale américaine.

Le Nasdaq a par ailleurs été lesté par la faiblesse du secteur technologique, en particulier Apple (-1,24 %).

Lors de sa grand-messe annuelle mercredi, le géant informatique a dévoilé ses nouveautés, dont plusieurs modèles d'iPhone et une nouvelle génération de montre connectée Apple Watch, mais n'a fait aucune annonce sur l'iPad, ses écouteurs AirPods et ses ordinateurs Mac.

Les spécialistes des semi-conducteurs Micron Technology et Lam Research ont aussi reculé respectivement de 4,27 % et 3,24 %, touchés par l'abaissement de la recommandation des analystes de Goldman Sachs.

Tesla chinois

Le secteur de l'énergie en revanche était en forme : l'indice le représentant au sein du S&P 500 a progressé de 0,51 %.

Les entreprises profitent de la montée des prix de l'or noir alors que l'ouragan Florence se rapproche de la côte est des États-Unis, obligeant une évacuation massive de la zone et faisant bondir la demande en essence.

Parmi les autres valeurs du jour, les opérateurs de téléphonie mobile T-Mobile et Sprint ont respectivement gagné 3,05 % et 3,78 %. 

Le constructeur automobile chinois NIO, rival de l'américain Tesla, qu'il entend concurrencer sur le marché américain des véhicules électriques, s'est pour sa part apprécié de 5,43 % pour sa première séance sur le New York Stock Exchange.

Avec l'Agence France-Presse