Les marchés boursiers de Toronto et de New York ont clôturé la séance d'hier sans direction, les investisseurs ne s'étant pas laissé impressionner par les faibles variations des prix des matières premières.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a effacé 23,17 points pour terminer la journée à 12 740,27 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,43 cent US à 73,06 cents US.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 53,21 points à 16 484,99 points, tandis que l'indice composé du Nasdaq a avancé de 39,03 points à 4542,61 points et que l'indice élargi S&P 500 a pris 8,53 points à 1929,80 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a gagné 28 cents US à 32,15 $ US le baril, tandis que le prix du cuivre n'a pas beaucoup bougé, clôturant la séance à 2,10 $ US la livre.

Le prix du lingot d'or s'est distingué avec une hausse de 16,50 $ US à 1239,10 $ US l'once.

«La Bourse est tombée bas en première partie de séance, puis elle s'est redressée», a résumé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. «C'est l'une de ces séances dont il est difficile de tirer des conclusions.»

Parmi les facteurs positifs, «un rapport sur le pétrole a aidé du marché à la mi-séance», a-t-il noté. En nette baisse au début de la journée, sur fond de pessimisme quant à un accord entre grands pays producteurs sur une réduction de leur offre, le marché de l'or noir a rebondi après l'annonce d'une baisse hebdomadaire des stocks d'essence et de la production de brut aux Etats-Unis.

Wall Street, qui accompagne étroitement les fluctuations du marché pétrolier depuis le début de la semaine et s'en montre assez dépendante depuis la fin 2015, a suivi le mouvement.

En ce qui concerne l'autre préoccupation dominante du marché depuis le début de l'année, la Chine, M. Blicksilver estimait aussi que les investisseurs se laissaient aller à croire à de «nouvelles mesures de soutien» par Pékin, à une dizaine de jours de l'ouverture d'une session du Parlement chinois, qui doit adopter un plan de développement quinquennal.

Dans ce contexte toujours obnubilé par l'international, les investisseurs ont finalement digéré sans grand dommage «de mauvais chiffres sur l'économie» américaine, selon les termes de Peter Cardillo, économiste en chef chez First Standard Financial, alors que ces statistiques avaient semblé encourager en première partie de séance la déprime liée à la baisse des cours pétroliers. Les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis ont sévèrement chuté en janvier, davantage que ne le prévoyaient les analystes, et l'activité dans les services s'est contractée ce mois-ci, selon un indice établi par le cabinet Markit.

LA PRESSE CANADIENNE et AGENCE FRANCE-PRESSE