La Bourse de Toronto a enregistré hier son plus fort gain depuis la fin du mois dernier, alimentée par la hausse des cours des matières premières - le pétrole et l'or en particulier - et par la publication d'un solide rapport sur le secteur de la fabrication.

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Les marchés à la fermeture:



TSX 13 763,78 / +301,07 (2,24%)

TSX Crois. 553,38 / +4,95 (0,90%)

Dow Jones 16 739,95 / +140,10 (0,84%)

S&P 500 1 995,31 / +17,22 (0,87%)

NASDAQ 4 889,24 / +28,72 (0,59%)

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L'indice composé S&P/TSX a avancé de 301,07 points, soit plus de deux pour cent, pour terminer la séance à 13 763,78 points, après avoir gagné la veille 109 points.

Le cours du pétrole brut a bondi mercredi de 2,56 $ US à 47,15 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York, tandis que le prix du lingot d'or s'est adjugé 16,40 $ US à 1119,00 $ US l'once. Les secteurs de l'énergie et de l'or ont réalisé les meilleures performances du parquet torontois, avec des gains respectifs de 5,25% et 5,57%.

Le dollar canadien s'est aussi apprécié de 0,43 cent US à 75,92 cents US.

Wall Street a monté également, un bond du secteur de l'énergie donnant de l'allant à des investisseurs à la veille d'une décision cruciale de la Réserve fédérale (Fed): le Dow Jones a pris 0,84% et le Nasdaq  0,59%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a gagné 140,10 points à 16 739,95 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 28,72 points à 4889,24 points.

L'indice élargi S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a avancé de 0,59%, soit 17,22 points, à 1995,31 points.

Incertaine à l'ouverture, la Bourse a progressé dans la foulée d'une accélération des cours du pétrole en fin de matinée, après des chiffres bien accueillis sur une baisse des stocks américains. Le prix du baril a gagné quelque 2,50 $US à New York.

Les investisseurs restent cependant fixés sur la banque centrale américaine, qui a entamé une réunion de deux jours à l'issue de laquelle elle dira jeudi à 18H00 GMT si elle décide ou non de relever ses taux, actuellement presque nuls.

Chaque réunion est l'objet d'une grande attention, en raison du soutien à l'économie que représente le faible niveau des taux, que la Fed n'a pas relevés depuis 2006 et maintient presque nuls depuis 2008.

Mais le rendez-vous de cette semaine est particulièrement observé car la position de la banque centrale semble incertaine pour beaucoup d'investisseurs.

Wall Street «a tellement baissé le mois dernier», dans le sillage du tumulte des marchés chinois, «que le marché juge désormais beaucoup moins probable que la Fed engage une normalisation monétaire» en septembre, a rapporté Chris Low, de FTN Financial.

Parmi les valeurs, le regain du secteur de l'énergie a profité aux majors pétrolières Chevron et ExxonMobil, qui ont respectivement pris 2,40% et 1,98% .

Le groupe informatique Hewlett Packard a gagné 5,02%  après avoir annoncé 25 000 à 30 000 nouvelles suppressions de postes, après sa scission prévue début novembre. Il a déjà éliminé des dizaines de milliers d'emplois ces dernières années.

- Avec PC