Wall Street a terminé quasi stable lundi, les investisseurs trouvant peu d'élan après les records atteints à la précédente clôture et se préparant à la fête de Thanksgiving, mais le Dow Jones a néanmoins décroché un nouveau record.

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Les marchés à la clôture:

• TSX 13 472,22 / -6,12 (-0,05%)

• Dow Jones 16 072,54 / +7,77 (0,05%)

• S&P 500 1802,48 / -2,28 (-0,13%)

• NASDAQ 3994,57 / +2,92 (0,07%)

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«C'est normal qu'après des records tout frais, les marchés fassent une petite pause», note Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

Le Dow Jones et le S&P 500, le plus surveillé par les investisseurs, avaient tous deux terminé à des niveaux records vendredi à la clôture, franchissant respectivement les seuils des 16 000 et 1800 points.

Le Nasdaq a tenté lundi de se hisser au-dessus des 4000 points mais n'a pas tenu la distance, notamment en raison des performances médiocres des valeurs technologiques.

Autre perdant, «le secteur de l'énergie a été sous la pression des prix du brut», remarquent les analystes du site Briefing.com. Les cours du pétrole ont reculé du fait d'un accord historique avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé, ce qui a globalement provoqué dans les autres secteurs «une note d'optimisme», selon le cabinet d'études Charles Schwab.

Une baisse du prix du baril «devrait profiter, entre autres, aux consommateurs», estime Chris Low de FTN Financial. La baisse des coûts de l'énergie, pour les ménages comme pour les entreprises, favorise les dépenses dans d'autres domaines, rappelle l'analyste.

Les marchés ont donc relégué au second plan un indicateur médiocre sur les promesses de ventes de logements, en baisse pour le cinquième mois consécutif en octobre aux États-Unis. «(Cela) n'a pas montré non plus un refroidissement majeur du marché», relativise Peter Cardillo.

Moroses rois du pétrole

Sur le plan des valeurs dans le secteur pétrolier, Exxon a grappillé 0,08 % à 95,09 dollars quand Chevron et ConocoPhillips ont lâché respectivement 0,23 % à 123,74 dollars et 1,63 % à 72,81 dollars.

Malgré les perspectives actuelles sur le coût du pétrole, le Dow Jones a été freiné par l'action Boeing (-2,18 % à 133,00 dollars). Le constructeur aéronautique a mis en garde ce week-end les compagnies aériennes contre un risque de givrage des moteurs General Electric de certains de ses gros porteurs 747 et 787. Le titre du conglomérat industriel américain a dérapé de son côté de 1,29 % à 26,73 dollars.

Des titres dans la consommation ont au contraire penché dans le vert, alors que le «vendredi noir» qui suit Thanksgiving marque le coup d'envoi des achats de fin d'année: la chaîne de magasins Macy's a fini en hausse de 1,99 % à 52,28 dollars et le géant de la distribution Wal-Mart de 0,78 % à 80,43 dollars.

Wal-Mart a annoncé que l'actuel patron de sa branche internationale, Doug McMillon, prendrait la tête de l'ensemble du numéro un mondial de la distribution le 1er février. Il succèdera comme directeur général à Mike Duke.

L'action du fabricant américain de puces informatiques Qualcomm, notamment utilisées dans les smartphones, a baissé de 0,64 % à 72,49 dollars alors que celui-ci a annoncé faire l'objet d'une enquête antitrust en Chine.

L'autre fabricant de puces Intel s'est soldé en baisse de 0,50 % à 23,75 dollars. Le groupe continuait de souffrir de prévisions décevantes pour 2014.

Les valeurs internet, notamment des réseaux sociaux, ont pris un coup de froid avec Facebook en baisse de 3,05 % à 44,82 dollars, LinkedIn de 1,65 % à 216,62 dollars ou encore Twitter de 4,73 % à 39,06 dollars.

Le marché obligataire a terminé en légère hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,741 % contre 2,752 % vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,836 % contre 3,838 % à la clôture précédente.