La Bourse de Toronto a clôturé mardi en hausse, les investisseurs s'étant laissé enthousiasmer par les gains des matières premières et la solidité des résultats financiers dévoilés aux États-Unis.

L'indice composé S&P/TSX a grimpé de 177,74 points pour terminer à 12 407,70 points, alors que tous ses secteurs ont affiché des progressions. La Bourse de croissance TSXV a gagné 17,05 points à 1299,78 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,7 cent US à 101,34 cents US.

Les titres aurifères ont réalisé les meilleurs gains mardi sur le parquet torontois, le lingot d'or ayant pris 8,70 $ US à 1746,30 $ US l'once à la Bourse des matières premières de New York.

Le cours du cuivre est resté relativement inchangé à 3,70 $ US la livre.

Les prix du pétrole ont légèrement avancé et clôturé en hausse de 24 cents US à 92,09 $ US le baril à New York. Le secteur de l'énergie du parquet torontois a affiché une croissance de 1,1 pour cent.

Sur Wall Street, les résultats financiers de certains poids lourds américains ont occupé les opérateurs. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 127,55 points à 13 551,78 points, tandis que l'indice composé du Nasdaq s'est emparé de 36,99 points à 3101,17 points et que l'indice élargi S&P 500 a pris 14,79 points à 1454,92 points.

Le fabricant de jouets Mattel et l'assureur médical UnitedHealth ont affiché de solides résultats pour leur troisième trimestre. La banque d'affaires Goldman Sachs et le fabricant de produits de pharmacie Johnson & Johnson ont toutes deux surpassé les attentes des analystes. Le producteur de boissons gazeuses Coca-Cola a vu son bénéfice net grimper de trois pour cent.

Par ailleurs, le département américain du Travail a indiqué que l'indice des prix à la consommation avait grimpé de 0,6 pour cent en septembre, essentiellement en raison de la hausse des prix de l'essence.

En Europe, une importante amélioration de la confiance des investisseurs allemands a aidé le sentiment sur les marchés. La hausse du niveau de confiance, que n'avaient pas anticipé les économistes, a aussi profité à l'euro.

Les attentes vis-à-vis de l'Espagne ont aussi aidé la devise européenne a gagner du terrain; le pays pourrait bientôt demander une aide financière à la Banque centrale européenne. Les problèmes d'endettement des pays européens seront vraisemblablement discutés lors d'une rencontre des leaders de l'Union européenne, plus tard cette semaine.

«Je crois que les gens se sentent un peu mieux par rapport à la croissance mondiale», a noté Ian Nakamoto, directeur de la recherche chez MacDougall, MacDougall and MacTier.

«Nous sommes de retour dans un environnement de lente croissance économique et les résultats sont relativement résilients. Je crois que nous avons passé le stade de la crise, tant aux États-Unis qu'en Europe. Les deux cas sont contenus - en ce sens que nous savons ce qu'il faut faire et comment le faire - et nous pouvons progresser à partir de ce point.»