La Bourse de Toronto a clôturé la séance de lundi en territoire positif, après que les titres de l'énergie eurent été stimulés par l'acquisition de pétrolière XTO Energy par sa rivale Exxon Mobil pour la somme de 31 milliards $ US, certains y voyant un prélude à d'autres transactions dans le secteur.

L'indice composé S&P/TSX a terminé sur une avancée de 121,76 points, à 11545,69 points. Pratiquement tous les gros joueurs de l'énergie ont vu leur action grimper, permettant au secteur de prendre dans l'ensemble 2,2%.

Le cours du pétrole brut a pourtant retraité de 36 cents US à 69,51 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Entre-temps, l'aide d'urgence de 10 milliards $ US apportée par Abou Dhabi à Dubaï a généré une vague d'optimisme. Le remboursement de la dette a étouffé les craintes que l'Emirat ne se place en situation de défaillance et qu'il ne signale de nouveaux problèmes de crédit.

«Ce que nous voyons, c'est une suite de petits pas en direction d'un règlement du système financier, en raffermissant les différents endroits qui sont plus faibles», a observé Kate Warne, spécialiste des marchés canadiens chez Edward Jones à St. Louis.

«Cela n'élimine certainement pas tous les risques de pépin, mais chaque petite étape est un pas dans la bonne direction.»

Le secteur aurifère de Toronto s'est apprécié de 1,5%, le cours du lingot d'or ayant avancé de 3,90 $ US à 1122,80 $ US l'once à New York.

Les titres liés aux métaux de base ont affiché le meilleur gain sectoriel de la séance, avec une hausse de 2,9 pour cent. Le cours du cuivre a progressé de deux cents US à 3,15 $ US la livre.

Le dollar canadien a gagné 0,05 cent US à 94,40 cents US. La Bourse de croissance TSXV a pour sa part avancé de 7,97 points à 1425,08 points.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 29,55 points à 10 501,05 points. L'indice composé du Nasdaq s'est apprécié de 21,79 points à 2212,10 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 7,7 points à 1114,11 points.

La banque Citigroup a annoncé lundi qu'elle remboursait 20 milliards $ de l'argent reçu du département du Trésor pour l'aider à se renflouer l'an dernier. Ce remboursement libère le géant bancaire américain de la surveillance rapprochée et des restrictions en matière de rémunération demandés par l'État en contrepartie du plan de sauvetage américain.

Le géant new-yorkais avait reçu 45 milliards $ US de prêt de l'État, qui s'était engagé à protéger ses pertes sur près de 300 milliards $ US d'investissements à risque. Wells Fargo reste la dernière banque nationale à ne pas avoir remboursé l'argent de l'État.